mercredi 18 juillet 2018

BALÉARES ( 03 au 10/07/2018)




Croisière aux Baléares :

de Leucate à Majorque avec Olivier, entre père et fils. Une grande première !
Je récupère Olivier à Blagnac puis direction Port Leucate, où nous nous installons pour partir le lendemain.

03/07/2018:
Départ à 8 h 30 du ponton puis plein de gaz oil. Vent quasi nul. Direction Cap Creus. Un peu de voile vers 15 h avec une assez grosse houle. On voulait aller au moins jusqu'à Estartit, ça sera Rosas à 19 h.



                                                                 Tequila prêt à partir !









      passage de la frontière







           Cap Creus









04/07/2018:
Départ de Rosas vers 10 h 30 après avoir refait le plein d'eau et de gaz oil. On va maintenant traverser la Méditerranée vers l’île de Majorque. On longe d'abord la cote et au niveau du Cap Begur: direction Puerto Soller à partir de 14 h 30, cap au 192 et plus que 133 M devant nous. Grand voile et génois et on tire des bords car le vent est quasi debout. Finalement étant donné qu'on fait peu de route, à 18 h 30 on s'aide du moteur, et à 21 h moteur seul et on reprend le cap sur Majorque. Nuit avec pas mal de houle (creux maxi de 3 mètres). Diner à base de raviolis et quarts de 2 h chacun.

Cap Begur



















Premier coucher de soleil et première nuit en mer ....





       au petit matin !








entrée du port de Puerto Soller à 19 h
    .... soit : 33 heures de navigation depuis Rosas !
Pas de place au port, on mouille donc dans la baie

 Le lendemain matin, départ pour Palma de Majorque: tramway puis petit train qui va traverser toute l’île.







on trouve un bistrot pour pouvoir voir un match de la coupe du monde.
... et il faut bien repartir: direction Barcelone.





deuxième nuit en mer




     arrivée sur Barcelone (08/07/2018) à 9 h.

Port Olympique

un peu de Ramblas


Départ le lendemain, direction  le retour.
Lever de soleil à Palamos.


Traversée de la baie de Rosas en musique. Mais on se dépêche de passer cap Creus ( 13 h 10) car la tramontane est prévue au début de l'après midi. Ça ne manque pas vent de secteur NO. de 17 à 20 N mais avec des rafales à 24 N et une bonne houle. Retour laborieux au moteur. On arrive à Port Leucate à 20 h.


.....    et tout fini par un Mac Do !!!!!


... Carnet de route d'Olivier ( il n'est pas terminé, son portable est tombé dans l'eau ... des WC !!!):

Carnet de route
03 juillet
Depart port leucate 08:30
Repas au large de st cyprien en pilotage automatique : poulet et salades de tomates.
13:00 on passe devant colioures, cap bear, cap cerberes. Frontière oblige, Papa met le drapeau espagnol.
Direction cap creus. On met le Genois à 13:30 (4 noeuds) au large de port bou.
Genois enlevé car on est vent debout.
16:00 on passe le cap creus avec vent contre (vent du sud) ; plus precisément par le passage interieur. Les pyrennes se jettent dans la mer à cet endroit. On croise la catalane de Cadaqes.
On attaque la baie de rosas avec la houle qui se forme plus haute.
On restera certainement dans la bais ce soir et on n'ira pas à Palamos.
On atterrit à Rosas. Baignade puis resto argentin dans rosas La estancia (pan de coca con tomates et entrecote black angus. Pour papa, anchoas de roses et plume de porc iberique). La viande est à réchauffer sur une pierre volcanique pour être manger tres chaude

04 juillet depart de Roses à 10:30 apres avoir fait le plein d'essence d'eau et des courses.
On traverse la baie de Roses avec genois et grand voile et vent faible de sud sud est : vitesse du boat 6 noeuds avec un leger moteur. On voit au loin La Escala, et cala mongo puis les iles médées.
Repas avec pilotage aitomatique vers cap negre puis cap begur.
Le cap negre avec un hotel construit dans la falaise, excroissance dans le decors fruit de la bulle immobiliere.
On vient de croiser un navire : "tribord amure, roi de la mer"

Un peu avant Palamos, au niveau de Begur, on part en grande mer vers Majorque.
Au debut on tire les bords vers Palaomos mais en perdant beaucoup de temps.
Le soleil se couche alors qu'on croise un dernier ferry imposant à 1 km. On s'habille chaudement et on enfile notre habit de peur : harnay de survie et longe (les poches remplis de lampes de survie et lighting stick).
Féérie de voguer la nuit en croisant deux bateau croisiere illuminés comme des sapins de noel. Puis plus rien sur des heures entières. A notre gauche une lune gibbeuse croissante qui va monter dans le ciel puis un tapis d'etoile (venus rouge en plein devant) et tout autour une mer de melasse noire epaisse, eclairée pas une bande de lune.
La mer commence à s'enerver une houle de fond d'un mètre puis bientot 3 metres va durer toute la nuit ballotant le bateau.
Le pilotage automatique est notre meilleur ami. Avec autant de houle c est tellement dur de garder un cap sans se planter et surtout on peut rester concentrés sur ce qu'il y a devant.
En pleine nuit le vent se reveille (15 puis 20 noeuds) et Papa décide de rentrer la grand voile. Je dois faire tourner le bateau vent debout et maintenir cette position pendant qu'il enlève sa longe et part baisser la voile alors qu'on est ballotés de tous les côtés dans des creux en nuit noire.
Ensuite on repart et c'est grace à la lune le temps que le systeme gps nous repositionne qu'on reprend la bonne direction.
Les quarts : moi 22-minuit puis papa minuit -02:00 ainsi de suite jusqu'à 08:00.
Quel bonheur de voir enfin le point jaune du lever du soleil qui commence à s'étirer, même si la houle est toujours forte
Vers 09:00 du matin une troupe de 5-6 petits dauphins nous accompagne pendant 20 minutes en surfant dans les vagues et en passant sous le bateau. Ca nous redonne des forces car il restera encore 10 heures de navigation avant d'arriver à sollers.
Les 6 dernières heures ou l'on commence à voir la terre sont les plus longues et on a l'impression de ne pas avancer.
Le repas : sandwich et 1 mer calme
Celui de la veille ravioli mangés vite fait à même la gamelle et sans table.
Arrivés à Porto Sollers grosse déception car il n'y a plus de place au port. On doit rester en mouillage sur le bateau, sans electricité, ni douche.
On monte l'annexe puis repas au port , balade et une bonne dose d'autosatisfaction quand on refait le match. Honnetement pojr ma part une petite pointe d'appréhension de devoir remettre ça dans des conditions aussi deguelasses !

Vendredi 06/07
Petit Tramway en bois verni grand ouvert à l'air libre, qui traverse Soller
Odeur d'oranger de peche . Passe dans les etroites ruelles sans qu'on puisse sortir la tête, passe au milieu du village de soller sous les yeux des touristes assis aux terrasses, médusés du vacarme du klaxon du tram et sous la mine exaspérée des serveurs de bar, qui verront le tram passer 5 fois aujourd’hui.
On prend le train à l'ancienne lui aussi en bois verni avec des cadres au mur, des casiers à bagages en corde tressée. Une corne de brume en guise de passage à niveau.
Champs d'olivier en terrasse et citronniers et orangers , le petit train monte les lacets à toute vitesse passe les tunnels et relaisse voir une centaine de litre plus loin le paysage.